Aller au contenu principal

Librairie L'escampette

Librairie générale de quartier, lieu de vie et d'échange

Librairie L'escampette

Menu principal

  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Vitrines
  • Coups de cœur
  • Rencontres
  • Contacts / Commandes

Navigation des articles

← Précédent Suivant →

Mercredi 27 mai à 18h30, Gérard Lahouati présente la publication de Casanova en Pléiade

Gallimard met à l’honneur en ce printemps la nouvelle édition de Casanova en Pléiade, à grand renfort d’affiches et du très bel album Pléiade de l’année, consacré à l’écrivain vénitien.
Mercredi soir, le 27 mai à 18h30 à la librairie, Gérard Lahouati viendra nous présenter cette édition. Et il est bien placé pour en parler !
C’est en effet lui qui a dirigé les trois tomes de cette nouvelle publication, amenée à faire référence, en travaillant à partir des manuscrits originaux, les livrant de la façon la plus fidèle possible, les éclairant d’un épais corpus de notes et de commentaires et donnant enfin à lire au plus près l’écrivain doublé d’un aventurier qu’était Casanova.
Il sera accompagné par Hans Hartje qui a lui aussi participé à établir cette édition de luxe et de référence.

affiche rencontre casanova-page001

Présentation de l’éditeur (Gallimard) :

Respecter une œuvre longtemps malmenée, et par là renouveler l’image de Casanova ; faire en sorte que l’on considère l’écrivain et non plus seulement l’aventurier, et pour cela établir enfin une édition respectueuse du manuscrit avec lequel se confond l’Histoire de ma vie : tel est le projet de cette entreprise, aujourd’hui achevée. Le texte est scrupuleusement transcrit ; la langue propre à Casanova, respectée en tout point ; les repentirs de l’écrivain, lisibles au bas des pages, comme les notes qui fournissent la «traduction» des mots ou des passages susceptibles de faire difficulté. Au texte d’Histoire de ma vie s’ajoutent d’importants appendices, qui proposent pour l’essentiel des écrits de l’auteur, mais aussi le témoignage de quelques-uns de ses contemporains, qui l’ont connu, lu, aimé, ou qu’il a marqués, durablement.
Le premier volume de cette édition retraçait la jeunesse vénitienne – le «bel âge» –, jusqu’à l’évasion de la prison des Plombs. Voici Casanova exilé. Il a trente-deux ans. On le retrouve à Paris, «en devoir de faire fortune». Les années 1757-1763 (t. II de notre édition) sont fastes. Naviguant dans les coulisses du pouvoir, opulent, éblouissant, Casanova roule carrosse. Mais une fabrique de toiles peintes le ruine. Son goût pour la magie, la cabale, l’alchimie lui vaut des succès qui tourneront à l’aigre. Affaires, plaisirs, fuites parfois : il voyage dans l’Europe de la guerre de Sept Ans, manque être enrôlé comme soldat, se jette dans un couvent, aspire un temps à une vie retirée, puis s’élance à la poursuite d’une belle amazone. Les longues fiançailles avec Manon Balletti restent sans suite. Le mariage est «le tombeau de l’amour». Casanova commence à se déclarer «libertin».
En 1763 (t. III de notre édition), il est à Londres. Une syphilis le met en danger de mort. Vient le temps des longs voyages : Allemagne, Russie, Pologne, Espagne. La politique européenne le passionne. Il tente en vain de plaire aux souverains. Déceptions, errances, dettes. Quelques jolies passions encore, mais aussi de vilaines «galanteries». À mesure que le récit avance, le passage du temps se fait plus sensible. L’heure des bilans est venue. La maturité dépossède Casanova de sa véritable nature. Il a quarante-sept ans déjà, un «âge méprisé de la fortune». Il se rapproche de Venise.
L’Histoire de ma vie s’interrompt à la date de 1774, à la veille de son retour. Inachèvement accidentel, ou volonté de ne pas raconter la fin? À Venise, désormais, Casanova est un indicateur aux services des inquisiteurs. Pouvait-il investir les années 1774-1798 (date de sa mort) d’un désir qui était lié à l’énergie et à la séduction? Il revient sur l’ensemble de son histoire, lui donne un nouveau titre, Histoire de ma vie jusqu’à l’an 1797, mais n’en prolonge pas le récit. Dans la préface qu’il écrit alors, c’est de ses «folies de jeunesse» que le lecteur est invité à se réjouir avec lui.

 

Le lendemain, ce ne sera pas à la librairie mais ça promet d’être très bien quand même !
On reste en Italie, grâce à Christine de Camy et Michel Bernier qui liront la correspondance de Pier Paolo Pasolini. A 20h à la Médiathèque de Billère (médiathèque d’Este)

Ce contenu a été publié par lescampette@greli.net. Mettez-le en favori avec son permalien.
Fièrement propulsé par WordPress