Programme varié en effet … D’ici au 20 mai, nous recevrons, dans l’ordre :
– Une romancière légèrement libertaire, également traductrice de livres de cuisine de l’âge d’or espagnol
– Un critique rock qui nous racontera le premier festival punk de l’histoire : Mont-de-Marsan 1976 et 1977- Un chanteur folk surdoué en provenance directe de Brooklyn, pour un concert acoustique
– Un comédien curieux et endurant qui a traversé la France à pieds et en a fait un spectacle
Revoyons tout ceci en détails :
Mardi 13 mai à 18h30, rencontre avec Nathalie Peyrebonne autour de son roman Rêve Général (éditions Phébus)
Rêve Général est le premier roman de Nathalie Peyrebonne (par ailleurs universitaire, spécialiste de la littérature espagnole classique et traductrice), grâce auquel elle a obtenu le Prix Botul l’an dernier.
Rêve Général raconte une journée différente, libératrice et libertaire, où chacun se prend à rêver d’autre chose qu’une « petite vie mesquine pas vraiment choisie »…
Un grand bol d’air intelligent et jubilatoire !
« Profitez de la vie. Prenez soin de vous., des autres. Lisez le livre de Nathalie Peyrebonne. » François Morel, dans Le Monde des Livres.
Mercredi 14 mai à 18h30, rencontre avec Alain Gardinier pour son beau livre Punk sur la ville
En ouverture du festival Rock the Town organisé par le Mélies, rencontre avec Alain Gardinier, photographe et journaliste rock (à Rock & Folk, sur Canal+ dans Nulle part ailleurs), qui vient de publier le beau livre Punk sur la ville consacré aux festival de Mont-de-Marsan en 1976 et 1977 qui furent les premiers festivals punks du monde !
Y ont joué les Clash, The Jam, The Damned, Police, Dr Feelgood ou encore Bijou. Illustré de très nombreuses photos, le livre permet de se replonger dans l’histoire et l’ambiance de ce festival exceptionnel.
Samedi 17 mai à 19h à la librairie, showcase acoustique et gratuit du musicien folk Will Stratton
Originaire de Californie et vivant désormais à Brooklyn, Will Stratton a tout du musicien prodige : à peine un quart de siècle et déjà 4 opus à son actif. Avec Gray Lodge Wisdom -disponible en CD et vinyle sur le label Talitres- il nous offre une collection de mémoires, de réflexions et d’aspirations. « C’est très certainement l’album le plus joyeux et le plus positif que j’ai pu réaliser à ce jour ». De cette poésie délicate, de cette voix douce et de ces arpèges envoûtants se dégage une sérénité indéniable, ouvrant sur un univers captivant à découvrir en acoustique.
C’est donc un plaisir de recevoir Will Stratton durant sa tournée européenne pour un showcase à la librairie, en partenariat avec la Feppia et le label Talitres.
A lire : la critique élogieuse de l’album Gray Lodge Wisdom par François Gorin dans le Télérama du 26 avril
Mardi 20 mai à 19h, théâtre à la librairie : « J’ai traversé la France à pieds » de et avec Jean Dagory
Après La chute, d’après Camus présentée l’an dernier, une nouvelle soirée de théâtre à la librairie, avec Jean Dagory, pour son spectacle « J’ai traversé la France à pieds ». En 2000, Jean Dagory a traversé la France à pieds, du nord au sud en suivant le méridien de Paris. Tous les jours il s’arrête dans les villages, les écoles, recueille les paroles d’enfants qui racontent leur coin de France… Dagory, comédien que l’on a pu voir au cinéma chez Klapisch ou Greenaway, rejoue sur scène son voyage, sa marche et ses rencontres, dans un spectacle intime et vivant.
Dans L’Humanité, J.P. Siméon en disait le plus grand bien : »Ca tient du théâtre avec un zeste de café-théâtre et quelque chose de la » conterie » à la Chabrol. Dagory raconte sa traversée de la France, de Dunkerque aux Pyrénées, lui qui se fit durant quelques mois le pèlerin sponsorisé – avec humour – de la Méridienne verte. Son récit, simple et direct, est drôle, souvent émouvant – sans retape – lorsqu’il énonce ce qu’il appelle lui-même les » brèves de cartable « , mots d’enfants glanés dans les écoles primaires. Au fil des anecdotes, tableautins et notes de voyage, il dresse un portrait alerte, gouailleur, de l’arrière-pays rural avec ses ridicules et ses nostalgies. On sent Dagory investi de son aventure, sincèrement épris de la spontanéité des petites gens. Il ne méprise ni ne sacralise, portant sur les autres et sur lui-même un regard amusé mais lucide sans s’interdire l’ironie ».
Et comme à chaque fois que nous recevons un artiste professionnel, il vous sera demandé une participation financière, libre mais indispensable, pour que puissent vivre le théâtre et les comédiens.