Quand : mercredi 4 septembre à 18h30
Où : à la librairie

Collages, photos trouvées, expérimentations graphiques… Anaïs expose ses travaux à la librairie à partir du 4 septembre. L’occasion aussi de se retrouver autour d’un verre après la pause estivale.
Quelques mots sur l’étrange Anaïs… :
« Anaïs aurait pu s’appeler Jean Noël Vénus Gabriel ou Cléo mais par coquetterie a choisi de s’appeler Anaïs.
D’une enfance sauvage et naïve au plus profond de la forêt landaise, Anaïs garde le goût de la solitude et de la contemplation ; des mondes imaginaires fantastiques ; de la nature indomptable, du silence et de l’océan en hiver.
Toutefois Anaïs aime les musiques déviantes, les livres bizarres, le cinéma expérimental, les photos sales.
Anaïs n’est pas photographe mais revendique le vol d’images ; ni art ni loisir créatif ses pillages collés, collages pillés invitent à oublier tout ce que vous avez appris, à commencer de rêver. »
Constance Latourte sera en dédicace à L’escampette samedi 10 août à partir de 10h30 pour son roman Avenida Vladimir Lénine (éd. Intervalles) qui revient sur l’histoire des exilés chiliens au Mozambique dans les années 1970. Venez nombreux !
Le livre :
Clémence, une jeune cinéaste française, part au Mozambique pour réaliser son premier documentaire. Seule, sans expérience ni budget, elle veut recueillir le témoignage de Chiliens qui, exilés de la dictature de Pinochet dans les années 1970, sont allés se mettre au service de la révolution dans cette ancienne colonie portugaise et ont participé à la construction du jeune État indépendant.
À travers le récit de cette quête parsemée d’embûches digne de Lost in la Mancha, Constance Latourte brosse un portrait haut en couleur de Maputo et du Mozambique. Elle retrace aussi l’histoire méconnue d’une génération d’idéalistes qui a fui une dictature pour traverser les rêves et les désillusions suscités par la révolution mozambicaine.
Avenida Vladimir Lénine est son premier roman.
L’auteure :
Lors de recherches sociologiques réalisées au Chili en 2006, Constance Latourte effectue un travail de documentation approfondi sur la dictature de Pinochet et les trajectoires d’exil des militants de la gauche chilienne (1973-1990). Elle recueille alors le témoignage d’anciens réfugiés politiques ayant vécu au Mozambique pendant leur exil et se passionne pour ce sujet. En 2008 et 2009, elle séjourne à Maputo pour approfondir ses recherches sur le Mozambique postcolonial et part à la rencontre de ceux qui, malgré le retour de la démocratie au Chili, ont décidé de s’installer durablement dans leur pays d’accueil. Mue par le désir de faire connaître cette histoire singulière, elle réalise
« Khanimambo Mozambique » (L’Harmattan Vidéo, 2009), un documentaire dont le tournage inspire le récit d’Avenida Vladimir Lénine.
Quand : mercredi 12 juin à 18h30
Où : à la librairie
Récital de musique classique à la librairie avec Benjamin Colosimo, violoniste et intervenant en milieu préscolaire (« Violon en escale »). Au programme : Mozart, Vivaldi, Ravel, et des morceaux d’improvisation. Participation libre
Quand : mercredi 19 juin à 18h30
Où : à la librairie

Rencontre avec Marie-José Sibille, psychothérapeute et auteure du livre Le jeûne, une thérapie des émotions ?
Présentation par l’auteure :
« Ma vie a changé une nouvelle fois grâce au Jeûne. Je le pratique régulièrement, plusieurs fois par an, de toutes les manières possibles, depuis des années. Que m’a-t-il apporté ? Une renaissance corporelle et émotionnelle. J’ai redécouvert le monde comme un bébé , pour la première fois. Avec tout à apprendre. Notre corps se construit et se déconstruit jour après jour dans son rapport à l’environnement. Il en est de même pour notre monde intérieur, notre espace intime. Nos émotions, nos sentiments, nos croyances, nos aspirations les plus profondes se transforment au cours d’une vie qui peut être longue dans notre société. Nous connaissons souvent ces changements pour le pire : Vieillissement, maladie, mort. Dépressions, ruptures, traumatismes. Le Jeûne nous les fait vivre pour le meilleur : Rajeunissement, guérison, vie. Joies, sentiment d’être en lien, résilience. Car le jeûne est un fait bio-psychoémotionnel-social. Très « tendance » à nouveau aujourd’hui comme réponse aux troubles de notre société de consommation, très connus dans ses aspects religieux ou comme arme de résistance politique, ses effets psychothérapeutiques ont été beaucoup moins développés. C’est pour cela que dans ce livre, en accord avec ma profession de psychothérapeute, j’ai développé les recherches et les expériences plutôt centrées sur la vie affective et émotionnelle, et accentué la question du sens. »

Pour la dernière rencontre en librairie de l’année 2018-2019, nous vous proposons de lire ensemble, à voix haute, L’Affaire La Pérouse d’Anne-James Chaton, un texte drôle et original sur la disparition mystérieuse des navires du comte La Pérouse parti en expédition en 1785.
Nous reprenons le principe de la « nuit de la lecture » expérimenté en janvier : la séance commence à 18h30 et se termine quand le livre est fini… Nous lisons à tour de rôle, sans préparation antérieure. Ceux qui ne souhaitent pas lire sont aussi les bienvenus ! Possibilité de venir en entendre une partie, ou l’intégralité. Nous ferons des pauses autour d’un petit buffet « auberge espagnole » : chacun apporte ce qu’il veut, la librairie s’occupe des boissons.
Entrée libre sur réservation.
Et merci à Christine de Camy, qui sera une nouvelle fois notre maîtresse de cérémonie !
Quand : mercredi 29 mai à 18h30
Où : à la librairie

Rencontre avec Joseph Rouzel, psychanalyste, ancien éducateur spécialisé, directeur de la collection « psychanalyse et travail social » aux éditions Érès. Il présentera son dernier ouvrage La folie douce ; psychose et création paru chez Érès.
Il est aussi l’auteur de Le travail d’éducateur spécialisé ; éthique et pratique (éditions Dunod), La pratique des écrits professionnels en éducation spécialisée ; méthode et cas concrets (éditions Dunod), « paroles d’éduc » ; éducateur spécialisé au quotidien (éditions Érès), Le quotidien en éducation spécialisée (éditions Dunod), La folie créatrice ; Alexandre Grothendieck et quelques autres (éditions Érès), La posture du superviseur (éditions Érès).
Quand : mercredi 22 mai à 18h30
Où : à la librairie
Rencontre et discussion avec Nunatak, revue d’histoires, cultures et luttes des montagnes. Plusieurs membres de l’équipe qui édite la revue, venus de différentes régions (Pyrénées, Cévennes, Vosges, Alpes), seront à la librairie pour présenter leur travail.
Présentation par l’association :
« Dans la langue des Inuits, le terme nunatak désigne une montagne s’élevant au dessus des étendues gelées, où se réfugie la vie pour perdurer pendant l’ère glaciaire. Cette revue se veut un support pour développer et partager nos critiques, depuis les régions montagneuses que nous habitons. Nous désirons aussi chercher des moyens de concrétiser notre opposition au monde tel qu’il se présente à nous, dévier du sentier balisé des flux de la marchandise et de l’autorité, nous attaquer à ce qui nous sépare les uns des autres, nous plonger dans les histoires que racontent les ruisseaux, les êtres, les arbres ou les rochers… »
« Les montagnes et ce qu’elles abritent peuvent prêter à rêver, à s’organiser, à rire ou à lutter. Nous ne voulons pas choisir entre tout ça, mais partager des récits, des expériences qui nous renforcent, en se défiant du folklore. »
Plus d’informations sur le site de la revue : https://revuenunatak.noblogs.org/