Magali Nachtergael est commissaire de l’exposition vernie vendredi soir au centre d’art Image/imatge d’Orthez « Lumières de Roland Barthes : lunettes noires et chambre claire » ainsi que de son pendant au FRAC Aquitaine. Elle vient aussi de publier chez Max Milo un livre sur la même problématique du lien entre Barthes et l’art contemporain.

Car Roland Barthes n’a pas été seulement un grand critique littéraire, ou un sémiologue qui a contribué à l’analyse des médias modernes, il a modelé notre représentation contemporaine du champ visuel et esthétique. Le déploiement éclectique de sa pensée l’a amené à s’intéresser tour à tour au théâtre, à la photographie, aux arts plastiques et à la musique. Suivre les goûts de Barthes conduit donc à retracer un parcours singulier et ses relations avec les arts ne se limitent en rien à des commentaires sur les oeuvres ou à sa pratique amateure. En effet, il a eu un impact considérable dans l’art moderne à partir des années 60 chez toute une génération d’artistes contemporains : photographes, plasticiens mais aussi metteurs en scène et chorégraphes qui ont habités le concept barthésien à travers des concepts matriciels comme le neutre, le vivre ensemble, le discours amoureux, le plaisir du texte et les mythologies autour des images…

Gérard Lahouati, professeur à l’UPPA vient de diriger une nouvelle édition  de référence des oeuvres de Casanova dans la prestigieuse Bibliothèque de la Pléiade, en travaillant à partir des manuscrits originaux. Il viendra nous parler de ce travail (avec Hans Hartje qui a lui aussi collaboré à cette nouvelle publication) et de Casanova, homme de culture vénitien et européen…

Au passage, nous sommes en plein dans la quinzaine de la Pléiade, et pour l’achat de trois volumes, vos libraires vous offriront l’album Pléiade de l’année, consacré à … Casanova, justement !

Rencontre avec Colette Mazabrard pour son dernier roman paru aux éditions Verdier : Monologues de la boue, superbe récit de marche d’une extraordinaire humilité et que nous avons adoré.

Et ne nous sommes pas les seuls, puisque Claro lui-même est d’accord avec nous. Vous pouvez lire sa critique pleine d’éloges sur son blog -le toujours recommandé « Clavier cannibale ».

Vous pouvez aussi entendre Colette mazabrard lire les premières pages de son livre, c’était sur France Culture et à ré-écouter ici

Rencontre avec Jacques Abeille autour de ses romans, des Jardins statuaires au Veilleur du jour, de sa poésie et de ses dernières nouvelles publiées aux éditions In8 : Fins de carrière.

Comme un prologue au festival Rock The Town organisé par le Méliès, nous vous proposons une lecture punk, autour du livre London Calling : 19 histoires punk et noires dans lequel des auteurs de polar que les palois connaissent bien (Pouy, Ferey, Villard et d’autres…) s’emparent de la carrière et des chansons des Clash pour les faire revivre à leur sauce. La comédienne Meriem Gabou se balade entre ces nouvelles et les chansons du groupe et les met en scène en musique.
Et comme à chaque fois que des comédiens se produisent à la librairie, il vous sera demandé une participation au chapeau, libre mais indispensable pour que les artistes et le spectacle vivant puissent vivre eux aussi.

Jérôme Lafargue est né dans les Landes, enseigne à l’Université de Pau, mais est connu dans la France entière comme l’un des auteurs phares de Quidam, maison d’édition parisienne d’une exigence folle qui défriche les territoires inexplorés de la littérature.
Après L’ami Butler, Dans les ombres sylvestres et L’année de l’hippocampe, Jérôme Lafargue vient d’y publier En territoire Auriaba, roman aux lisières du fantastique.
Une critique emballée de Chronic’art est à lire ici !

La page et l’écran, c’est le nouveau rendez-vous mensuel proposé par L’escampette et le cinéma Le Méliès.

Le principe est simple : chaque mois nous sélectionnons un livre et un film qui se répondent, ont un lien dans le sujet traité, l’époque ou la forme -sans qu’il s’agisse d’adaptations littérales. A vous de lire le livre en question et d’aller voir le film au Méliès, avant que l’on se retrouve à la fin du mois pour en parler : dire ce que l’on a aimé ou pas, en débattre, être d’accord ou bien s’engueuler, voir comment ce film et se livre dialoguent, comment ils se répondent, comment l’un peut éclairer l’autre.

A noter car c’est important : le nombre de place est limité à 15, il est donc impératif de s’inscrire auparavant auprès de la librairie.

Pour cette troisième session, nous vous proposons un peu de légèreté, d’amour, de sexe et de relations familiales avec la comédie de Blandine Lenoir Zouzou (à voir au Méliès jusqu’à la fin de la semaine prochaine, il reste quelques séances) et la bande-dessinée de Pascal Rabaté, Les petits ruisseaux. Rendez-vous mardi 27 janvier à 19h au café Méliès pour en débattre !